Ce qu’il faut savoir avant de commencer : Le déplacement des vertébrés, quelle qu’en soit la cause, est indispensable. Les animaux peuvent se déplacer sur des distances plus ou moins longues selon la nature des milieux et en fonction des saisons. Lorsque certains vertébrés terrestres vont d’un lieu à un autre, ils peuvent être à l’origine de la dégradation plus ou moins irréversible de leur environnement.
Ce que l’on cherche à comprendre : Comment le déplacement des vertébrés dégrade-t-il l’environnement? Comment limiter les dégâts causés par le déplacement des vertébrés ?
Comment le déplacement des vertébrés dégrade-t-il l’environnement?
Dans les régions semi-désertiques, le nomadisme pastoral représente la seule utilisation possible de milieux fragiles qui ne supporteraient pas la présence permanente des troupeaux. Les éleveurs sont donc obligés de se déplacer sans cesse à la recherche de l’eau et des pâturages. Les grands nomades, Touareg et Maures, associaient traditionnellement le commerce caravanier transsaharien à ce type d’élevage.
Un pâturage donné (selon la nature du sol et de la végétation) peut supporter une certaine charge en bétail, au-delà de laquelle ce pâturage commence à se dégrader.
Cette dégradation des pâturages se situe à deux niveaux:
- au niveau de la végétation, on assiste à une disparition des plantes et des arbustes appréciés par le bétail, voire à une disparition des arbres.
- au niveau du sol, la disparition de certaines plantes et un trop grand piétinement du bétail, aboutissent à des sols dénudés, tassés. Le compactage de ces sols, combiné aux effets du vent, du soleil et de la pluie, induit le phénomène d’érosion et de latérisation souvent irréversible. Le bétail mal conduit peut ainsi rendre inculte des milliers d’hectares.
L’ESSENTIEL
Le déplacement des vertébrés peut avoir un impact néfaste sur le milieu. Par exemple lorsque la charge en bétail est trop importante, les sols se dégradent.
